8.1.2
Les Echos
Les éditions électroniques est une
division du groupe Les Echos qui a la charge de développer le site internet lesechos.fr ainsi que le contenu de tous
les autres supports électroniques comme le Vidéotex, la téléphonie mobile ou
les PDA. Les Echos font partie du
groupe d’édition international Pearson, qui est également l’éditeur du
quotidien anglais Financial Times,
depuis 1988. Pour l’année 2003, le groupe Les Echos a dégagé un chiffre
d’affaires de l’ordre de 117,8M
d’euros. La division des éditions électroniques a
été créée dans les années 80
afin de développer l’offre de services du journal sur
vidéotex. En 1996, la
direction des éditions électroniques a été
prise par Philippe Jannet qui a mis
en place également le site internet du journal.
Positionnement initial
Lesechos.fr a été le premier site internet en France à
proposer des contenus en accès payant dès 1997. A l’époque il s’agissait
d’informations financières stratégiques comme une importante base de données de
bilans d’entreprises françaises et internationales, les biographies de dirigeants
d’entreprise et un service sur l’ensemble des aides européennes au
développement. En revanche, les pages de l’actualité économique étaient
librement accessibles. La division éditions électroniques des Echos a dans un premier temps
expérimenté diverses possibilités techniques offertes par l’internet et la
téléphonie mobile dans le domaine de l’information financière. Ainsi, dès 1998,
la société a mise en place en partenariat avec Voilà un moteur de recherche
dédié à l’économie et aux finances. Dans le même temps, en collaboration avec
le réseau de téléphonie de France Télécom, Les
Echos ont mis à disposition des lecteurs une alerte boursière sur téléphone
portable. Il s’agissait de tenir au courant les abonnés du cours des actions
qu’ils avaient présélectionnées. Enfin, le site lesechos.fr
a donné la possibilité aux internautes de suivre en
temps réel les indices boursiers de la plupart des places
financières du monde
et les cotations des cours en léger différé. Les
internautes pouvaient
également visualiser leur portefeuille boursier virtuel et voir
son évolution
presque instantanément. Toutes ces applications, dont certaines
avaient déjà
été expérimentées sur vidéotex, ont
démontré l’intérêt du média
internet dans
le secteur de l’information financière. Ceci en raison de
son caractère
interactif, qui permet la personnalisation de l’information, et
sa rapidité qui
apporte une valeur ajoutée significative pour les transactions
financières.
A cette
époque lesechos.fr tirait également
une partie importante de ses revenus de la vente de contenus à des portails
spécialisés comme Qwest Progressivement,
suite aux changements de maquette intervenus, la plus grande partie du contenu
du site est passée en accès payant. Ainsi, les quatorze chaînes d’information
sectorielle qui avaient été lancées en 2000 sont passées en accès payant en
2002. A cette époque 60% du contenu du site demeurait gratuit, dont
l’information macro-économique. En 2000, le groupe Pearson a lancé une
initiative visant à constituer un réseau européen de sites financiers grand
public financé par la publicité. En France, cette initiative a été concrétisée
par le site mesfinances.fr, piloté
par les éditions électroniques des Echos.
Le site avait pour objectif de fournir aux internautes informations, services
et outils dans des domaines tels que la banque, la bourse, les impôts,
l’assurance, l’immobilier ou la retraite. L’offre de services a été complétée
par un espace personnalisé permettant de suivre l’évolution des placements. Un
budget de 10M d’euros a été investi
pour lancer les activités du site, dont la moitié pour la promotion et le
marketing. En dehors de la publicité, les revenus du site provenaient également
de la syndication des contenus à travers des partenariats établis avec de
portails comme Club-Internet, Yahoo, MSN, AOL ou la banque en ligne AGF. Cependant,
la crise du marché publicitaire a rendu cette initiative largement déficitaire.
Ainsi, en 2002, suite a une décision stratégique du groupe Pearson, mesfinances.fr a été intégré au site des
Echos, comme son équivalent anglais
au site du Financial Times, FT.com.
Consolidation du modèle payant
Depuis, les
éditions électroniques des Echos se
sont tournées résolument vers un modèle économique fondé sur le paiement par
l’usager. Jusqu’en 2003 la société a expérimenté un très large éventail de
modes de paiement afin de déceler celui qui était le plus porteur auprès des
internautes français. Ainsi, le site des Echos
proposait huit modes de paiement différents. D’abord un paiement par
carte bancaire, qui demeure le moyen le plus utilisé notamment pour la
consultation à l’acte. Il y a également le paiement par chèque pour les
abonnements ou encore le prélèvement. Ensuite, viennent des outils spécialisés
comme la facturation sur le compte d’accès à l’internet, mis en place en
collaboration avec Wanadoo, et le compte achats, développé avec France Télécom,
permettant à une entreprise d’ouvrir un compte de crédit virtuel dont peuvent
se servir plusieurs de ses collaborateurs. Les
Echos ont également introduit un système de paiement par carte bancaire
sans identification préalable, baptisé « Compte Les Echos ». Ce
système permettait de cumuler des achats et de les régler en une seule fois
après l’émission d’une facture. A ces moyens s’ajoutait un système d’audiotel.
Ces modes de paiement correspondaient à quatre modes de consultation : à
l’acte, à l’abonnement, à la durée et
en prépaiement. Il s’agissait de tester
différents moyens d’accès afin de satisfaire des
besoins diversifiés.
Globalement, le principe qui a régit l’évolution de
la stratégie commerciale
des éditions électroniques a été
l’idée que l’information financière apportait
aux lecteurs une valeur ajoutée suffisante pour que ces derniers
veuillent
payer pour y avoir accès. Effectivement, lorsqu’en 2003 la
quasi-totalité des
contenus sont passés en accès payant, l’audience du
site a baissé de seulement
10%, les revenus ayant augmenté en même temps par le biais
des abonnements. Ce
qui a démontré la pertinence du modèle choisi.
En 2004, le directeur du groupe des Echos David Guiraud a annoncé que le
site d’information économique et financière avait atteint l’équilibre dans les
derniers mois de l’année, ce qui est exceptionnel dans le secteur de
l’information en ligne où la quasi-totalité des sites d’information sont
déficitaires. En 2005, lesechos.fr
est le premier site d’information économique en France avec une audience de
895 841 visiteurs uniques et 2 630 593 de pages visitées pour le mois
de juin 2005[1]. Le
site, outre les recettes en provenance des abonnements, constitue également un
support publicitaire particulièrement demandé en raison de son audience
constituée majoritairement de cadres à fort pouvoir d’achat. Ainsi, en 2004,
64,4 % de personnes ayant visité lesechos.fr
sont des cadres supérieurs et 34,4% d’entre eux participent aux décisions
d’achat de leur entreprise. Autrement dit, le site constitue un support
publicitaire particulièrement adapté aux annonceurs engagés dans la fourniture
de services aux entreprises. 73,4 % des internautes sont des hommes, 27,6%
étant âgés de moins de 35 ans, 50,8% entre 35 et 49 ans et 21,6% sont âgés de
plus de 50 ans. 50,5% d’entre eux vivent en région parisienne[2].
Les modes de consultation en 2005 sont
essentiellement de deux ordres. Premièrement, un achat ponctuel en ligne qui
permet de consulter des articles individuels, et un abonnement qui donne accès
à l’intégralité du journal Les Echos
en ligne dès 3h du matin, l’information économique secteur par secteur, un
service de veille économique et financière personnalisée par e-mail et les
archives des Echos depuis 1991. Les
contenus du site proviennent en grande partie du quotidien papier, mais aussi
de manière croissante de la rédaction des éditions électronique qui est
constituée de neuf journalistes et treize techniciens. Le travail des
rédacteurs consiste d’une part en la rédaction d’articles originaux mais
également en un travail de mise en relation des différentes composantes du site
sur une base thématique.
« Désormais,
chaque information est accompagnée de liens transversaux permettant au lecteur
de compléter cette information par l’accès direct aux données économiques
majeures de l’entreprise concernée par l’information, à tous les articles
consacrés par Les Echos à celle-ci depuis 1991, aux information concernant ses
concurrents, son marché, ses dirigeants, ainsi qu’à son cours de bourse si elle
est cotée »[3].
La stratégie de la division éditions
électroniques des Echos, telle
qu’elle est définie par son directeur, n’est pas uniquement centrée sur le site
internet. Au contraire, celui-ci est considéré comme un canal supplémentaire au
même titre que les terminaux mobiles ou les services vidéotex. En effet, la
cellule rédactionnelle des éditions électronique se charge de traduire les
contenus des Echos en matière
première adaptée à tous les supports numériques. Ce qui suppose une
organisation interne spécifique qui vise à établir un contact permanent avec la
rédaction papier et mettre en relation la production de cette dernière avec
tous les autres services financiers dispensés.
«
Nous on considère que le métier des Echos c’est de produire de l’information
économique et financière à valeur ajoutée destinée aux cadres supérieurs en
entreprise, c’est la définition de notre métier. Je ne vous ai pas dit qu’on
faisait un journal, le journal, à la limite, c’est un accident industriel,
c’est parce que l’on sait le produire une fois par jour qu’il sort une fois par
jour. Nous on considère que notre travail ça va être de pousser de
l’information, de donner de l’information quel que soit le support sur lequel
elle arrive à l’utilisateur. Donc il y a le papier, avec les spécificités du
papier, il y a internet avec d’autres spécificités […] On n’est pas une agence
de presse parce qu’on hiérarchise l’information : quand vous allez sur le PDA
il y a trois gros titres et puis des titres moins importants, on fait notre
job, ça s’appelle Les Echos et on diffuse cette information à nos
lecteurs ». Philippe
Jannet – Les Echos
Parallèlement à la mise en place d’un
modèle économique fondé sur l’abonnement, les responsables du site internet des
Echos ont également changé d’approche
en ce qui concerne la syndication des contenus. A l’image du Monde que nous avons examiné
précédemment, Les Echos ont révisé
leur politique qui consistait à vendre des contenus à des portails généralistes
pour une diffusion grand public. En effet, les responsables de la société se
sont progressivement rendus compte que sur le marché de la publicité en ligne
ils étaient en concurrence directe avec leurs clients agrégateurs. Le
revirement, considéré comme indispensable, a donc été engagé afin de préserver
la valeur ajoutée de l’information du titre et entretenir un effet de rareté
susceptible de motiver davantage les internautes à s’abonner au site.
« On
a eu à un moment la tentation de vendre et de permettre à des tas de gens
d’avoir l’information des Echos sur leurs sites. Aujourd’hui on a nettement
diminué ça, on a très peu de partenariats, notamment avec AOL, MSN et Yahoo
pour l’essentiel, et encore c’est plutôt sur les finances personnelles que sur
l’info économique directe, c’est plus sur de choses périphériques par rapport à
notre cœur de métier. Nous en plus on a une stratégie un peu particulière,
parce qu’on a été payant depuis 1997 et on vend notre information depuis très
longtemps. Donc on ne peut pas la donner via AOL alors qu’on la vend via Les
Echos. Ca nous a un peu sauvé de la tentation de la donner à tout le monde,
sous prétexte de faire connaître la marque. On avait des accords où on donnait
la Bourse à plein de gens, ça a fait monter l’audience du site, puis on a fini
par arrêter parce que ça coûtait très cher. Nous on avait un objectif
d’audience entre 2 et 2 millions et demi de visites, dans les 600 milles
utilisateurs uniques, et on y est, donc c’est sur cette base là qu’on
travaille ». Philippe Jannet –
Les Echos
Lobbying
et défense des « intérêts » des éditeurs
En effet, malgré le fait que le site
des Echos a établit des partenariats avec des nombreux portails, son directeur
Philippe Jannet, à travers sa qualité de président du Geste, a été à l’origine
des initiatives qui allaient à l’encontre des intérêts de ces derniers. Ainsi,
sous son impulsion, le Geste a produit en 2003 une étude qui visait à démontrer
la valeur des sites-médias pour les annonceurs publicitaires[4]. Il
s’agissait d’une tentative visant à attirer les investissements publicitaires
au profit des éditeurs et aux dépens des portails, malgré le fait que certains
d’entre eux fassent également partie du Geste. L’idée défendue par
Philippe Jannet est que les sites-médias présentent un intérêt particulier pour
les annonceurs publicitaires en raison de la relation d’affinité qu’ils
établissent avec leurs lecteurs. Par conséquent, la répartition des
investissements publicitaires dans le secteur de l’internet devrait être
rééquilibrée au profit des éditeurs.
« Ce
qu’on fait avec les portails c’est qu’on achète de la pub au kilomètre pas
cher, au poids et puis on ne fait pas son travail dans les agences en essayant
de trouver une vraie adéquation entre la pub et l’utilisateur. En plus, on part
uniquement sur des pubs dont on calcule le retour en taux de clics et pas sur
autre chose. C’est un peu absurde, moi je pense que le problème des annonceurs
ce n’est pas de montrer leur produit mais de le vendre, c’est de faire en sorte
qu’il y ait de gens qui aient envie de l’acheter et qui ensuite cliquent et qui
achètent, et c’est plutôt sur les sites-médias que ça se passe que sur les
portails. Un de gros problèmes des portails c’est justement d’aller chercher de
gens qui sont CSP+ parce qu’on se rend compte que ces gens-là ne vont plus sur
les portails, ils ont une sélection de sites qui les intéresse, ils vont dessus
et voilà. La population qui est la plus intéressante pour les annonceurs ce
sont des gens qui ne vont pas cliquer comme de malades sur une bannière, mais
qui quand ils vont voir les pubs ils vont se dire tiens ça c’est intéressant.
On a fait plein d’études sur ça, on se rend compte que l’utilisateur quand il
va sur un site-média derrière il a un autre comportement que quand il part sur
un portail ou sur un moteur de recherche. C’était un peu ça la démarche, pour
le Baromètre, ça nous a plutôt réussi, parce que la part de publicité de
sites-médias a augmenté, malgré le fait qu’il y a très peu de médias qui
vendent des liens sponsorisés. C’est important de dire au marché publicitaire
qu’on ne peut pas comparer des choux et des carottes, on ne fait pas de tout le
même métier et ils nous écoutent un peu, ça commence à venir ». Philippe Jannet – Le Echos
Effectivement, en tant que président
du Geste, Philippe Jannet est à la pointe de la défense des intérêts des
éditeurs français, tels qu’il les perçoit. Il s’est ainsi chargé des
négociations puis des actions entreprises à l’encontre du service d’actualités
de Google. La ligne d’action qu’il a fixée consiste à imposer un contrôle très
strict de l’utilisation qui est faite des contenus produits par la presse en
ligne. Cet effort vise à rééquilibrer le rapport de forces entre les producteurs
et les diffuseurs de l’information qui, initialement, était largement favorable
aux seconds. Ce positionnement est également motivé par le propre modèle
économique du site des Echos qui se
fonde sur un effet de rareté de l’information spécialisée à valeur ajoutée
susceptible de pousser les internautes à s’abonner aux services payants.
Cependant, la stratégie en question a
heurté le modèle économique fondé sur le financement indirect de nombreux
adhérents du Geste. Ceci parce que l’obtention d’une audience maximum suppose
une relative souplesse dans la circulation des contenus, y compris au sein
d’infomédiaires tels que Google. Cette différence de vue a induit quelques
tensions au sein du Geste, en raison des prises de position tranchées de son président.
Cependant, la politique consistant à affirmer la particularité des sites-médias
par rapport à d’autres acteurs de l’information en ligne mis en avant par
Philippe Jannet est plutôt bien acceptée par l’ensemble des éditeurs. A
l’instar des responsables du Monde,
ceux des Echos mettent en avant leur « culture » journalistique afin
de mieux marquer leur différence par rapport aux nouveaux acteurs de
l’internet. D’où une politique qui vise à rétablir les frontières entre les
différents domaines d’activité sur l’internet, notamment par le biais de la
spécialisation des mesures d’audience en secteurs distincts.
« L’idée
c’est un peu de montrer que quand on a un site média, il y a une vraie
cohérence de la part des annonceurs à venir sur un site média plutôt que sur un
portail. En gros nous on est convaincus que nos lecteurs ont une grande
affinité avec nos marques, quelqu’un qui vient sur Les Echos pour avoir de
l’information économique, il ne va pas sur Yahoo Finance, il ne veut pas de
dépêches AFP, Reuters il veut de la vraie info, sélectionnée écrite par des
journalistes spécialisés et avec le crédit de la marque qui va avec. Quelque
chose qui me choque à chaque fois, ce sont les mesures d’audience où on a les
Pages jaunes, on a la SNCF, la Fnac, et puis après on a Le Monde, Les Echos,
Libération, TF1 etc. C’est assez bizarre, c’est comme si on disait tout ce qui
en papier on va le mesurer, et je pense que les feuilles de la Sécurité sociale
arriveraient en tête. Ca serait débile mais c’est à peu près ce qu’on est en
train de faire. Il faudrait qu’on soit mature et qu’on arrive à montrer que ce
n’est pas parce que c’est accessible via internet que c’est le même type de
produit. Il y a une différence énorme entre les sites marchands, les portails,
les moteurs de recherche, les sites éditoriaux, les sites ludiques etc. Ca n’a
rien à voir tout ça. Et je pense que ça va venir…c’est compliqué mais tout le
marché a voulu à un moment se comparer ». Philippe Jannet – Les Echos
Globalement, les éditions électroniques
des Echos ont suivi le modèle qui
régit la majorité des sites en provenance de la presse financière dans le
monde. L’accès à l’information à forte valeur ajoutée pouvant être utilisée
dans des transactions financières est payant sur le site lesehos.fr, comme dans son équivalent américain Wall Street Journal et britannique Financial Times. Ce positionnement
induit une stratégie qui vise à différencier l’offre d’information des
sites-médias de celles des agrégateurs de contenus tels que les portails généralistes.
Cette affirmation de la particularité des sites d’information en provenance de
la presse s’appuie sur des arguments déontologiques qui mettent en avant les
pratiques professionnelles « journalistiques », par opposition à
celles des nouveaux acteurs qui sont considérées comme illégitimes. De même,
les responsables du site des Echos
s’efforcent de renverser le rapport de force établi entre producteurs et
intermédiaires en faveur des premiers. L’argument mis en avant est le fait que,
de leur point de vue, les éditeurs n’ont pas besoin de « kiosque »
sur l’internet puisqu’ils peuvent assurer seuls la distribution de leurs
contenus d’information auprès du grand public par le biais de leurs sites
respectifs. En revanche, selon cette logique, ce sont les intermédiaires qui
dépendent de producteurs pour la fourniture de ces contenus. Ce raisonnement
étant cohérent, il n’en demeure pas moins qu’il mène à une logique
« défensive » visant à préserver les prérogatives jusqu’à lors
exclusives des éditeurs dans le domaine de l’actualité. Ce faisant il ignore
certains aspects du fonctionnement actuel de l’internet caractérisé par
l’éclatement et la multiplication de l’offre d’information qui, justement,
implique l’existence d’intermédiaires maîtrisant ses aspects techniques et
assurant la fonction indispensable d’infomédiation. De ce point de vue le
positionnement des Echos est celui
d’un acteur privilégié du champ de l’information en ligne qui s’efforce de
défendre ses acquis.
[1] Source : OJD – Diffusion Contrôle, Bureau
Internet Multimédia, Juin 2005.
[2] Source : Etude Ipsos France des Cadres Actifs,
2004.
[3] Source : http://client.lesechos.fr/fr/leseditionselectroniques.html
[4] Baromètre des sites médias, janvier 2003, (cf. Annexe 3). Derniers baromètres accessibles sur http://www.online-publishers.org et http://www.geste.fr
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